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a posté 765 messages sur le forum Maçonnerie :
Bonjour,
peut-être pas du salpêtre mais de l'humidité qui ressort ?
Comment est fait votre crépi (composition)? Quel matériau en dessous ?
Essayez d'abord d'accentuer la ventilation de la pièce...
peut-être pas du salpêtre mais de l'humidité qui ressort ?
Comment est fait votre crépi (composition)? Quel matériau en dessous ?
Essayez d'abord d'accentuer la ventilation de la pièce...
29 janvier 2010 à 10:06

Bonjour à tous,
+1 pour l'avertissement sur les risques. En plus, sur une telle largeur, ça va faire un stress épouvantable sur la partie du mur au-dessus, surtout si ça n'est pas fait avec une immense compétence. Il vous faut trouver un vrai artisan, et le prix va être costaud. regardez les vieilles maisons : partout où des ouvertures ont été modifiées, 7 fois sur 10 des fissures sont apparues ensuite.
Simplement pour vous faire une idée, allez voir sur 'excellent site Tiez Breiz :
www.tiez-breiz.org/
Dans le moteur de recherche, en tapant "ouverture" vous tomberez sur une fiche technique très professionnelle : "création d'une ouverture".
Cordialement.
+1 pour l'avertissement sur les risques. En plus, sur une telle largeur, ça va faire un stress épouvantable sur la partie du mur au-dessus, surtout si ça n'est pas fait avec une immense compétence. Il vous faut trouver un vrai artisan, et le prix va être costaud. regardez les vieilles maisons : partout où des ouvertures ont été modifiées, 7 fois sur 10 des fissures sont apparues ensuite.
Simplement pour vous faire une idée, allez voir sur 'excellent site Tiez Breiz :
www.tiez-breiz.org/
Dans le moteur de recherche, en tapant "ouverture" vous tomberez sur une fiche technique très professionnelle : "création d'une ouverture".
Cordialement.
29 janvier 2010 à 10:04

Bonjour,
Quelle épaisseur voulez-vous ?
Quelle épaisseur voulez-vous ?
25 janvier 2010 à 10:33

Une solution complémentaire ce serait de fragiliser ce béton, avec une disqueuse, sur le principe de la tablette de chocolat. Mais il ne faut pas descendre trop bas, il faut donc avoir un gabarit qui limite l'excursion verticale du disque (si vous n'avez pas de circulaire avec disque béton). Ensuite, la technique de Marie (bonjour !) avec le ciseau plat. Pour décaper les tomettes, laissez les tremper longtemps dans l'eau, ça peut aider.
25 janvier 2010 à 10:32

Bonjour, internaute (12) !
Oui, ça se vend le sable blanc.
Pour que les joints soient blancs, le plus simple c'est effectivement d'obtenir du sable le plus clair possible (ça existe). Ensuite, il faut également veiller au choix de la chaux. La chaux aérienne (CL90-S) par exemple est plus blanche que l'hydraulique. Et en hydraulique, une chaux telle que la Saint Astier "pure blanche LC*****" est une hydraulique qui blanchit bien en séchant (si le sable n'est pas trop gris). Le truc des amateurs, c'est de faire un essai sur un bout de béton cellulaire : ça sèche vite et on peut avoir assez rapidement une idée de la couleur finale.
Sinon il y a des pigments, tels que le blanc de titane, mais je crois que ça donne une teinte blanche qui va tirer sur les jaune, voire orange.
Quant au talc, je n'ai pas entendu qu'il pouvait être utilisé pour la teinte, je ne sais pas. Pour l'aspect, oui : certains le mettent à la place du sable pour des finitions spécifiques fines, il me semble que ça peut aussi donner un aspect "peau d'orange", tout ça étant à confirmer, car je ne l'ai pas pratiqué.
Je redonne une petite précision pour RiCo :
si la poche à douille ne convient pas, pour le rejointoiement de briques, ce sera peut-être la langue de chat qui ira le mieux. Ou le doigt pour les lisser... mais avec un gant en caoutchouc ; -)
Et pour le brossage des joints après séchage, une brosse à poils durs, mais éviter la brosse métallique qui va griffer la brique.
A+
Oui, ça se vend le sable blanc.
Pour que les joints soient blancs, le plus simple c'est effectivement d'obtenir du sable le plus clair possible (ça existe). Ensuite, il faut également veiller au choix de la chaux. La chaux aérienne (CL90-S) par exemple est plus blanche que l'hydraulique. Et en hydraulique, une chaux telle que la Saint Astier "pure blanche LC*****" est une hydraulique qui blanchit bien en séchant (si le sable n'est pas trop gris). Le truc des amateurs, c'est de faire un essai sur un bout de béton cellulaire : ça sèche vite et on peut avoir assez rapidement une idée de la couleur finale.
Sinon il y a des pigments, tels que le blanc de titane, mais je crois que ça donne une teinte blanche qui va tirer sur les jaune, voire orange.
Quant au talc, je n'ai pas entendu qu'il pouvait être utilisé pour la teinte, je ne sais pas. Pour l'aspect, oui : certains le mettent à la place du sable pour des finitions spécifiques fines, il me semble que ça peut aussi donner un aspect "peau d'orange", tout ça étant à confirmer, car je ne l'ai pas pratiqué.
Je redonne une petite précision pour RiCo :
si la poche à douille ne convient pas, pour le rejointoiement de briques, ce sera peut-être la langue de chat qui ira le mieux. Ou le doigt pour les lisser... mais avec un gant en caoutchouc ; -)
Et pour le brossage des joints après séchage, une brosse à poils durs, mais éviter la brosse métallique qui va griffer la brique.
A+
24 janvier 2010 à 18:57

Bonjour,
Très difficile, avec si peu d'éléments techniques.
Je dirais que pour pouvoir mener à bien votre projet, il faudrait savoir si les fondations ont été dimensionnées pour supporter cette élévation.
Ce qui m'inquiète c'est les fissures dues au glissement de terrain. Est-ce bien stabilisé ?
Si je devais coûte que coûte monter une élévation là dessus, il me semble que je ferais un chainage béton avec de sérieuses reprises dans les parpaings, puis je monterais une ossature bois, moins lourde, et facile à isoler.
Très difficile, avec si peu d'éléments techniques.
Je dirais que pour pouvoir mener à bien votre projet, il faudrait savoir si les fondations ont été dimensionnées pour supporter cette élévation.
Ce qui m'inquiète c'est les fissures dues au glissement de terrain. Est-ce bien stabilisé ?
Si je devais coûte que coûte monter une élévation là dessus, il me semble que je ferais un chainage béton avec de sérieuses reprises dans les parpaings, puis je monterais une ossature bois, moins lourde, et facile à isoler.
24 janvier 2010 à 16:52

Bonsoir Rico,
Je vois avec plaisir que vous semblez motivé par la grande aventure.
Pendant que j'y pense, n'oubliez pas de préparer des lunettes et des gants, et aussi des masques style filtre à café (Roselyne en solde pas mal en ce moment). Prenez aussi une boîte de dacudoses en pharmacie, s'il y a éclaboussure accidentelle dans un il, à défaut il faut immédiatement (se) rincer l'il à grande eau ; -) Car la chaux brule. Au moment du mélange, elle fait un peu de poussière, c'est là que le masque est utile. Ceci dit, après avoir fait 50 m2, vous serez virtuose et vous pourrez oublier toutes mes recommandations.
Pour le malaxage, je vous conseille, si vous ne voulez pas vous lancer dans le grand truc à la bétonnière, de prendre une "gamatte" de 50-60 litres (on trouve ça en GSB, style grande poubelle caoutchouc, mais moins profonde, sinon prenez une poubelle). Et pour le mélange si vous ne voulez pas faire à la main, l'idéal c'est un malaxeur (comme une grosse perceuse, avec une tige en spirale au bout, on en trouve pour pas trop cher en GSB). Vous pouvez aussi faire moins de mortier à la fois, dans une auge plus petite, à la main. Le principe, comme on mesure en volumes, c'est de trouver un seau de dimension adaptée à la quantité que vous voulez faire, pour pouvoir faire par exemple : 5 seaux sable, 3 seaux chaux sans que ça vous fasse un trop grand volume de mortier.
Ensuite, refaites un détour par les fiches de la reine Monique (très pédago) dont j'ai indiqué le lien (relisez juste en dessus ma réponse (1). Histoire de faire une révision ; -)
A présent, je reprends le texte de votre réponse (10), point par point pour ne rien oublier.
- "Pour la façade extérieure, j'utilise de la chaux hydraulique NHL 3.5 (pas de Z si j'ai tout pigé car Z = ciment)". Oui, c'est ça, la z est un produit de Lafarge (entre autres) bâtardé au ciment, à éviter.
- "Pour les joints intérieurs, la chaux aérienne CL 90 suffit". En pièces sujettes à humidité, la NHL3.5 est préférable. Ailleurs, c'est comme vous voulez. Si vous avez beaucoup de charge, la NHL aura moins tendance à faiencer, elle tirera plus vite, il faudra faire le brossage (pour évacuer l'excédent) sans s'endormir. La CL90-S va tirer plus lentement, elle risque de "faiencer" s'il y a de la charge, mais en revanche vous pourrez faire des retouches encore le lendemain sans problèmes.
- "Je creuse les anciens joints sur 2-3cm j'enlève la poussière et j'arrose abondamment au pulvérisateur. " Oui. Ou avec un tuyau d'arrosage équipé d'un embout/jet "multifonctions" sur la position MIST. Attention, ce qui ruisselle n'imprègne pas les joints, il vaut donc mieux mouiller longtemps et faiblement plutôt qu'inonder ! Si vous pouvez le faire plusieurs jours de suite, jusqu'à la veille, c'est encore mieux (en général les voisins vont penser que vous avez pété les plombs, mais vous vous en fichez... c'est votre mur !).
- "Ensuite je vais me coucher car ça fatigue, tout ça ! " Oui. N'oubliez pas un bon casse-croute bien arrosé, il faut prendre des forces.
- "Le lendemain j'attaque le rejointement tout en continuant à pulvériser de l'eau". Dans l'ordre, vous préparez le mélange, vous le laissez reposer, pendant ce temps vous arrosez. Vous rebattez le mélange, et c'est parti pour rejointoyer. En travaillant si vous sentez que les joints sèchent, vous pouvez repulvériser, sans toucher les parties déjà faites. Faites un joint un peu en "excès" par rapport au niveau final que vous voudrez. Ensuite, ce qui est important c'est de "surfacer" les joints au "niveau" qui vous va, avec une brosse, dès que ça aura tiré un peu. Trop tôt, la brosse creuse le joint, trop tard, ça ne part plus et il faut gratter... c'est plus cher en graisse de coude et moins joli. Ensuite, un délicat coup d'éponge humide sans toucher le joint, pour nettoyer la brique. Sinon vous pourrez le faire après avec du vinaigre blanc, mais là aussi c'est plus cher en graisse de coude !
- "Quelques semaines après (le temps du séchage) j'ai des joints tout beaux (j'espère) et tout neufs. " Oui. le séchage sur l'aérienne est même plus long, si ma mémoire est bonne on compte 1 cm de séchage par an ! Au début ça semble rester "mou", surtout sur l'aérienne, pas de panique !
- "3 volumes de sable pour 1 volume de chaux NHL 3.5 c'est correct ? " Non, je ferais un peu plus gras, bien que ça ne soit pas critique. je mettrais 5 vol. sable 0/4 et 3 vol. chaux (2,5 mini)
- "Quel volume d'eau dans ce cas ? " je vais vous faire rire, je l'incorpore "à vue". Je mélange d'abord bien sable et chaux à sec, puis j'incorpore très progressivement l'eau en touillant, jusqu'à obtenir une pâte pas trop claire (ce n'est pas la pâte à crêpes du gobetis !) Laisser reposer 15 à 30mn.
En gros il faut que si vous la soulevez à la truelle elle reste en "bosse" dans l'auge, et ne retombe pas. Vous verrez à l'usage, trop mouillée elle va couler, vous aurez du mal à garnir, et trop sèche elle ne s'écrasera pas au fond du joint.
Vous pouvez en cours de journée remouiller un peu, et surtout, il faut la "rebattre" périodiquement à la truelle ou à la pelle pour qu'elle reste homogène.
- "Pour la chaux aérienne c'est les mêmes proportions ? " Oui. S'il vous reste du produit en fin de journée, vous le tassez au fond de votre "poubelle", vous mettez un film d'eau au dessus, ça vous permet de la garder x jours (à volonté). Pour la réutiliser, vous rebattez et c'est reparti.
J'oubliais une ou deux petites choses.
- c'est le sable qui donne la couleur. Si vous avez du sable jaune, vous aurez des joints tirant sur le jaune. Si vous voulez teindre, il faudrait ajouter une ocre au mélange, mais le dosage est "chaud" (mauvais jeu de mots) car la difficulté va être d'être répétable sur le dosage, car on en met des pouillèmes. Alors on peut aussi faire un badigeon au pinceau par la suite, mais c'est beaucoup plus de travail ! La couleur grise du départ s'éclaire progressivement lorsque ça sèche.
- si vous avez des joints assez réguliers et étroits (disons de l'ordre du cm) il y a des gens qui garnissent les joints à la poche de pâtissier (prenez une grande poche souple)
- les joints trop en creux ne sont pas forcément jolis (c'est un choix).
C'est parti, RiCo. Bientôt, vous ne serez plus débutant, et vous n'allez pas faire rire !
Dans quelque temps, s'il y a d'autres questions, remettez les plutôt en début de forum, comme nouvelle question (en citant celle-ci) car on ne pensera plus à redescendre ici ; -)
Au passage, je remercie Nini et Julien, et Monique "la reine de la chaux". Ces diables de bourreaux de travail m'ont appris beaucoup de choses, mine de rien.
Et je salue cordialement Marie, la future reine de la chaux, et vous RiCo, le futur expert du Tréport.
PS : Ne me remerciez pas, car dans nos métiers d'artistes, j'ai appris qu'en donnant, on reçoit beaucoup ; -) C'est d'ailleurs un peu la philosophie Bricovideo!
JF
Je vois avec plaisir que vous semblez motivé par la grande aventure.
Pendant que j'y pense, n'oubliez pas de préparer des lunettes et des gants, et aussi des masques style filtre à café (Roselyne en solde pas mal en ce moment). Prenez aussi une boîte de dacudoses en pharmacie, s'il y a éclaboussure accidentelle dans un il, à défaut il faut immédiatement (se) rincer l'il à grande eau ; -) Car la chaux brule. Au moment du mélange, elle fait un peu de poussière, c'est là que le masque est utile. Ceci dit, après avoir fait 50 m2, vous serez virtuose et vous pourrez oublier toutes mes recommandations.
Pour le malaxage, je vous conseille, si vous ne voulez pas vous lancer dans le grand truc à la bétonnière, de prendre une "gamatte" de 50-60 litres (on trouve ça en GSB, style grande poubelle caoutchouc, mais moins profonde, sinon prenez une poubelle). Et pour le mélange si vous ne voulez pas faire à la main, l'idéal c'est un malaxeur (comme une grosse perceuse, avec une tige en spirale au bout, on en trouve pour pas trop cher en GSB). Vous pouvez aussi faire moins de mortier à la fois, dans une auge plus petite, à la main. Le principe, comme on mesure en volumes, c'est de trouver un seau de dimension adaptée à la quantité que vous voulez faire, pour pouvoir faire par exemple : 5 seaux sable, 3 seaux chaux sans que ça vous fasse un trop grand volume de mortier.
Ensuite, refaites un détour par les fiches de la reine Monique (très pédago) dont j'ai indiqué le lien (relisez juste en dessus ma réponse (1). Histoire de faire une révision ; -)
A présent, je reprends le texte de votre réponse (10), point par point pour ne rien oublier.
- "Pour la façade extérieure, j'utilise de la chaux hydraulique NHL 3.5 (pas de Z si j'ai tout pigé car Z = ciment)". Oui, c'est ça, la z est un produit de Lafarge (entre autres) bâtardé au ciment, à éviter.
- "Pour les joints intérieurs, la chaux aérienne CL 90 suffit". En pièces sujettes à humidité, la NHL3.5 est préférable. Ailleurs, c'est comme vous voulez. Si vous avez beaucoup de charge, la NHL aura moins tendance à faiencer, elle tirera plus vite, il faudra faire le brossage (pour évacuer l'excédent) sans s'endormir. La CL90-S va tirer plus lentement, elle risque de "faiencer" s'il y a de la charge, mais en revanche vous pourrez faire des retouches encore le lendemain sans problèmes.
- "Je creuse les anciens joints sur 2-3cm j'enlève la poussière et j'arrose abondamment au pulvérisateur. " Oui. Ou avec un tuyau d'arrosage équipé d'un embout/jet "multifonctions" sur la position MIST. Attention, ce qui ruisselle n'imprègne pas les joints, il vaut donc mieux mouiller longtemps et faiblement plutôt qu'inonder ! Si vous pouvez le faire plusieurs jours de suite, jusqu'à la veille, c'est encore mieux (en général les voisins vont penser que vous avez pété les plombs, mais vous vous en fichez... c'est votre mur !).
- "Ensuite je vais me coucher car ça fatigue, tout ça ! " Oui. N'oubliez pas un bon casse-croute bien arrosé, il faut prendre des forces.
- "Le lendemain j'attaque le rejointement tout en continuant à pulvériser de l'eau". Dans l'ordre, vous préparez le mélange, vous le laissez reposer, pendant ce temps vous arrosez. Vous rebattez le mélange, et c'est parti pour rejointoyer. En travaillant si vous sentez que les joints sèchent, vous pouvez repulvériser, sans toucher les parties déjà faites. Faites un joint un peu en "excès" par rapport au niveau final que vous voudrez. Ensuite, ce qui est important c'est de "surfacer" les joints au "niveau" qui vous va, avec une brosse, dès que ça aura tiré un peu. Trop tôt, la brosse creuse le joint, trop tard, ça ne part plus et il faut gratter... c'est plus cher en graisse de coude et moins joli. Ensuite, un délicat coup d'éponge humide sans toucher le joint, pour nettoyer la brique. Sinon vous pourrez le faire après avec du vinaigre blanc, mais là aussi c'est plus cher en graisse de coude !
- "Quelques semaines après (le temps du séchage) j'ai des joints tout beaux (j'espère) et tout neufs. " Oui. le séchage sur l'aérienne est même plus long, si ma mémoire est bonne on compte 1 cm de séchage par an ! Au début ça semble rester "mou", surtout sur l'aérienne, pas de panique !
- "3 volumes de sable pour 1 volume de chaux NHL 3.5 c'est correct ? " Non, je ferais un peu plus gras, bien que ça ne soit pas critique. je mettrais 5 vol. sable 0/4 et 3 vol. chaux (2,5 mini)
- "Quel volume d'eau dans ce cas ? " je vais vous faire rire, je l'incorpore "à vue". Je mélange d'abord bien sable et chaux à sec, puis j'incorpore très progressivement l'eau en touillant, jusqu'à obtenir une pâte pas trop claire (ce n'est pas la pâte à crêpes du gobetis !) Laisser reposer 15 à 30mn.
En gros il faut que si vous la soulevez à la truelle elle reste en "bosse" dans l'auge, et ne retombe pas. Vous verrez à l'usage, trop mouillée elle va couler, vous aurez du mal à garnir, et trop sèche elle ne s'écrasera pas au fond du joint.
Vous pouvez en cours de journée remouiller un peu, et surtout, il faut la "rebattre" périodiquement à la truelle ou à la pelle pour qu'elle reste homogène.
- "Pour la chaux aérienne c'est les mêmes proportions ? " Oui. S'il vous reste du produit en fin de journée, vous le tassez au fond de votre "poubelle", vous mettez un film d'eau au dessus, ça vous permet de la garder x jours (à volonté). Pour la réutiliser, vous rebattez et c'est reparti.
J'oubliais une ou deux petites choses.
- c'est le sable qui donne la couleur. Si vous avez du sable jaune, vous aurez des joints tirant sur le jaune. Si vous voulez teindre, il faudrait ajouter une ocre au mélange, mais le dosage est "chaud" (mauvais jeu de mots) car la difficulté va être d'être répétable sur le dosage, car on en met des pouillèmes. Alors on peut aussi faire un badigeon au pinceau par la suite, mais c'est beaucoup plus de travail ! La couleur grise du départ s'éclaire progressivement lorsque ça sèche.
- si vous avez des joints assez réguliers et étroits (disons de l'ordre du cm) il y a des gens qui garnissent les joints à la poche de pâtissier (prenez une grande poche souple)
- les joints trop en creux ne sont pas forcément jolis (c'est un choix).
C'est parti, RiCo. Bientôt, vous ne serez plus débutant, et vous n'allez pas faire rire !
Dans quelque temps, s'il y a d'autres questions, remettez les plutôt en début de forum, comme nouvelle question (en citant celle-ci) car on ne pensera plus à redescendre ici ; -)
Au passage, je remercie Nini et Julien, et Monique "la reine de la chaux". Ces diables de bourreaux de travail m'ont appris beaucoup de choses, mine de rien.
Et je salue cordialement Marie, la future reine de la chaux, et vous RiCo, le futur expert du Tréport.
PS : Ne me remerciez pas, car dans nos métiers d'artistes, j'ai appris qu'en donnant, on reçoit beaucoup ; -) C'est d'ailleurs un peu la philosophie Bricovideo!
JF
22 janvier 2010 à 23:59

Merci pour vos précisions, internaute (3).
Je suis évidemment d'accord avec vous concernant la situation critique dans laquelle se trouve le petit artisan (moins de 3 ouvriers).
Il ne peut pas rester à rien faire quand il gèle. Nous parlons bien de la même chose dans ce cas.
Ce sont de vrais artisans, des pros. Ils connaissent les problèmes causés par le gel sur les ouvrages, parce qu'ils ont de la bouteille ou parce que -jeunes artisans-, ils se font un point d'honneur de ne pas saboter un travail qui est leur vraie publicité.
Ceux-là, ils ne vont pas monter des agglos par -8°.
Ils vont trouver quelque chose à faire pour ne pas tourner en rond ce jour là, mais pas ça, j'en suis sûr ! Comme vous, d'ailleurs, qui en diversifiant votre activité, avez trouvé une solution astucieuse pour ne pas être contraint à la non-qualité, et c'est tout à votre honneur.
Les fous dont nous parlons, vous et moi (et je pense que nous nous comprenons sans avoir besoin de donner de noms), ce ne sont pas les plus "petits" (je parle de l'effectif salarié), ce sont souvent ceux qui ont, entre le client et eux, des "écrans de fumée" qui les rendent inaccessibles et invulnérables. Quand le mur tombera, ils seront déjà payés et occupés ailleurs. Le client trinquera, hélas.
Cordialement.
Je suis évidemment d'accord avec vous concernant la situation critique dans laquelle se trouve le petit artisan (moins de 3 ouvriers).
Il ne peut pas rester à rien faire quand il gèle. Nous parlons bien de la même chose dans ce cas.
Ce sont de vrais artisans, des pros. Ils connaissent les problèmes causés par le gel sur les ouvrages, parce qu'ils ont de la bouteille ou parce que -jeunes artisans-, ils se font un point d'honneur de ne pas saboter un travail qui est leur vraie publicité.
Ceux-là, ils ne vont pas monter des agglos par -8°.
Ils vont trouver quelque chose à faire pour ne pas tourner en rond ce jour là, mais pas ça, j'en suis sûr ! Comme vous, d'ailleurs, qui en diversifiant votre activité, avez trouvé une solution astucieuse pour ne pas être contraint à la non-qualité, et c'est tout à votre honneur.
Les fous dont nous parlons, vous et moi (et je pense que nous nous comprenons sans avoir besoin de donner de noms), ce ne sont pas les plus "petits" (je parle de l'effectif salarié), ce sont souvent ceux qui ont, entre le client et eux, des "écrans de fumée" qui les rendent inaccessibles et invulnérables. Quand le mur tombera, ils seront déjà payés et occupés ailleurs. Le client trinquera, hélas.
Cordialement.
22 janvier 2010 à 22:41

Bonjour Marie,
J'avais dû poster ma réponse (2) en même temps que votre (1). Quand je l'ai lue ensuite, j'ai admiré votre souci de la perfection : vous vous êtes amusée à calculer tous les gains de surfaces... je n'avais pas eu cette patience. Bravo !
Entre nous, un cabanon en murs de 80 cm, c'est une uvre d'art... ou un blockhaus rescapé des dernières guerres... sauf s'il fait 15m de hauteur.
Dans les 2 cas, s'il est en murs en pierres, rogner 10 cm sur 60 m²... et sur combien de mètres de hauteur... c'est se récupérer des heures de travail, des tonnes de gravats, le risque permanent de tout se récupérer sur la tronche...
Bref, il faut vraiment que le m² à cet endroit vaille de l'or... et si vous n'avez pas un monument classé, il vaut mieux tout raser et remonter un préfabriqué ; -)
J'avais dû poster ma réponse (2) en même temps que votre (1). Quand je l'ai lue ensuite, j'ai admiré votre souci de la perfection : vous vous êtes amusée à calculer tous les gains de surfaces... je n'avais pas eu cette patience. Bravo !
Entre nous, un cabanon en murs de 80 cm, c'est une uvre d'art... ou un blockhaus rescapé des dernières guerres... sauf s'il fait 15m de hauteur.
Dans les 2 cas, s'il est en murs en pierres, rogner 10 cm sur 60 m²... et sur combien de mètres de hauteur... c'est se récupérer des heures de travail, des tonnes de gravats, le risque permanent de tout se récupérer sur la tronche...
Bref, il faut vraiment que le m² à cet endroit vaille de l'or... et si vous n'avez pas un monument classé, il vaut mieux tout raser et remonter un préfabriqué ; -)
22 janvier 2010 à 22:18

Je confirme bien évidemment l'avis de l'internaute professionnel (1).
Surtout pour du montage de parpaings où l'exposition au froid est encore plus violente que pour une dalle au sol !
Aujourd'hui, une entreprise préfère faire de la m. plutôt que de déclarer 4 jours d'intempéries !
On est dans un monde de fous où le fric est roi et le client pigeon. Il faudra effectivement vous battre !
Surtout pour du montage de parpaings où l'exposition au froid est encore plus violente que pour une dalle au sol !
Aujourd'hui, une entreprise préfère faire de la m. plutôt que de déclarer 4 jours d'intempéries !
On est dans un monde de fous où le fric est roi et le client pigeon. Il faudra effectivement vous battre !
20 janvier 2010 à 22:50

Ce n'était pas votre question, mais chaux sur plâtre, ce n'est pas top, non ?
La chaux aime les pierres qui ne sont pas fausses.
Trop tard, c'est fait, ça tiendra peut-être ; -)
Dans une telle mésaventure, sur de la vraie pierre, vous pourriez nettoyer au vinaigre blanc (ça peut servir pour un autre internaute).
La chaux aime les pierres qui ne sont pas fausses.
Trop tard, c'est fait, ça tiendra peut-être ; -)
Dans une telle mésaventure, sur de la vraie pierre, vous pourriez nettoyer au vinaigre blanc (ça peut servir pour un autre internaute).
20 janvier 2010 à 22:44

Bonjour, ça me parait dommage... et délicat ! Au fait, en quel matériau sont vos murs ?
20 janvier 2010 à 22:26

En donnant ma réponse (1) j'avais un doute, mais mes compatriotes Marie et SD vont dans le sens de ce doute.
J'étais étonné par votre "cloison briques" qui fait 10 cm d'épaisseur, car personnellement je n'en ai jamais vu en cette épaisseur.
J'ai vu en revanche des cloisons en parpaings de cette épaisseur... qui étaient porteuses.
Je vous fais donc la même incitation à la prudence !
J'étais étonné par votre "cloison briques" qui fait 10 cm d'épaisseur, car personnellement je n'en ai jamais vu en cette épaisseur.
J'ai vu en revanche des cloisons en parpaings de cette épaisseur... qui étaient porteuses.
Je vous fais donc la même incitation à la prudence !
19 janvier 2010 à 22:36

Bonjour,
Il me semble que je découperais d'abord horizontalement 3,02 m x 21cm (à la disqueuse, en protégeant tous les bijoux de Madame auparavant, car bonjour la poussière !) et j'encastrerais aussitôt un joli linteau bois de 3,00m x 20cm x 10cm.
Je replâtrerais le dessus et les côtés de ce linteau.
Puis je ferais la découpe dessous, et je viendrais plaquer 2 pièces de bois verticales sous le linteau pour faire de jolis jambages de chaque côté de la découpe.
C'est peut-être un peu surdimensionné, mais il ne faut pas que ça cintre, surtout que vous aller fixer de meubles hauts... qui ne seront pas vides.
Il me semble que je découperais d'abord horizontalement 3,02 m x 21cm (à la disqueuse, en protégeant tous les bijoux de Madame auparavant, car bonjour la poussière !) et j'encastrerais aussitôt un joli linteau bois de 3,00m x 20cm x 10cm.
Je replâtrerais le dessus et les côtés de ce linteau.
Puis je ferais la découpe dessous, et je viendrais plaquer 2 pièces de bois verticales sous le linteau pour faire de jolis jambages de chaque côté de la découpe.
C'est peut-être un peu surdimensionné, mais il ne faut pas que ça cintre, surtout que vous aller fixer de meubles hauts... qui ne seront pas vides.
19 janvier 2010 à 15:20

Le moteur de recherche "Guillaume Tell" est décidément très performant, plus moyen de passer inaperçu depuis que la Suisse a installé ses mi... radars sur nos forums.
Cher internaute motivé, vos questions ne pollueront pas ce site, elles permettront de faire avancer le sujet ! Vous avez réussi à les synthétiser en les ramenant de 3 milliards à 5-6, ça veut dire que vous avez déjà fait une bonne partie du travail ! Allez-y ! et ce qui faciliterait peut-être, c'est si vous pouviez joindre 1 ou 2 photos des parties qui sont en rapport avec vos questions. Cordialement.
Cher internaute motivé, vos questions ne pollueront pas ce site, elles permettront de faire avancer le sujet ! Vous avez réussi à les synthétiser en les ramenant de 3 milliards à 5-6, ça veut dire que vous avez déjà fait une bonne partie du travail ! Allez-y ! et ce qui faciliterait peut-être, c'est si vous pouviez joindre 1 ou 2 photos des parties qui sont en rapport avec vos questions. Cordialement.
19 janvier 2010 à 15:07

Ah, voilà, Marie ! ça me fait plaisir. Vous n'allez donc pas devoir attendre votre retraite (je serai mort) avant de tester la chaux, le badigeon, l'eau forte, les tomettes sur barbotine... Un vrai festin, bon appétit ! Merci à vous ! Cordialement.
17 janvier 2010 à 23:28

Merci à vous !
C'est à la fois "délicat" et souple. Disons que si on respecte les grands principes de mise en uvre, c'est beaucoup plus souple et tolérant que le ciment, vous le verrez assez rapidement à l'usage.
Comme je le disais plus haut, le temps "ouvert" pendant lequel on peut revenir sur son ouvrage en cas d'erreur, est très intéressant (rien à voir avec du ciment).
Il faut ensuite avoir la patience d'attendre, car la dureté se fait au bout de plusieurs mois.
Si vous passez auprès d'un château, d'une église, d'un pont ancien, essayez de frotter un joint avec le doigt... vous avez toujours l'impression que ça part en poussière... et c'est là depuis des siècles...
N'hésitez pas à revenir en cours de travaux, si vous avez des questions ou des résultats à partager.
Il sera peut-être préférable de repartir avec un sujet en début de forum, en faisant le lien avec cette question... car on ne redescend pas toujours sur les questions anciennes.
Je vous souhaite succès et satisfaction.
Marie, vous êtes jeune, n'attendez pas la retraite. Dans la petite fosse, à côté de votre citerne à eau, un peu de rejointoiement, non ?
Cordialement.
C'est à la fois "délicat" et souple. Disons que si on respecte les grands principes de mise en uvre, c'est beaucoup plus souple et tolérant que le ciment, vous le verrez assez rapidement à l'usage.
Comme je le disais plus haut, le temps "ouvert" pendant lequel on peut revenir sur son ouvrage en cas d'erreur, est très intéressant (rien à voir avec du ciment).
Il faut ensuite avoir la patience d'attendre, car la dureté se fait au bout de plusieurs mois.
Si vous passez auprès d'un château, d'une église, d'un pont ancien, essayez de frotter un joint avec le doigt... vous avez toujours l'impression que ça part en poussière... et c'est là depuis des siècles...
N'hésitez pas à revenir en cours de travaux, si vous avez des questions ou des résultats à partager.
Il sera peut-être préférable de repartir avec un sujet en début de forum, en faisant le lien avec cette question... car on ne redescend pas toujours sur les questions anciennes.
Je vous souhaite succès et satisfaction.
Marie, vous êtes jeune, n'attendez pas la retraite. Dans la petite fosse, à côté de votre citerne à eau, un peu de rejointoiement, non ?
Cordialement.
17 janvier 2010 à 23:16

Bonjour,
Je comprends votre inquiétude, ce n'est pas une mince affaire de se lancer dans l'acquisition d'une maison, et on a besoin d'anticiper sur les coûts cachés (entre autres par l'enduit).
Ne croyez pas votre vendeur, il a besoin de vendre ; -)
Je vous donne mon avis : mais prenez-le avec des bémols, il faudrait vraiment voir sur place, ces photos sont trop peu pour juger. D'ailleurs, si vous pouviez redonner des photos d'ensemble des façades, ce serait un plus.
On dirait une jolie maison en pierres, ré-enduite à l'époque où le ciment est apparu comme un matériau moderne et a remplacé la chaux sur ce type de bâti, au risque de le massacrer.
Ça expliquerait les fissures car l'enduit est inadapté. D'autant plus que des modifications à la hussarde (le linteau de l'ouverture du bas, l'ouverture du haut, regarnie partiellement en briques) ont généré des stress et des transferts de charges sur la structure du mur. L'enduit n'a pas suivi.
Les fissures qu'on voit ne sont pas à mon avis des petites fissures d'un enduit qui "faïence", mais des décrochages de l'enduit par rapport à une structure qui a travaillé.
Ceci dit, toute structure de ce type travaille. Ce n'est pas forcément "grave". Ce qu'il faudrait voir, c'est comment l'intérieur est aménagé.
A-t-on collé des doublages (placos ou autres) pour cacher tout ça ou y a-t-il des enduits traditionnels ? C'est la technique classique, rapide, pas chère (le cache misère).
En somme il vaudrait mieux un mur laissé à l'état brut, vous verriez ainsi ce qui se passe de part en part, surtout à l'endroit où des travaux on été réalisés (solives de plancher, ouvertures...)
Ensuite, il me semble qu'il faudrait prévoir dans le budget (donc dans la négociation d'achat) un bon décroutage des façades (faire tomber tout cet enduit), le traitement à cur de mur des fissures et des dégradations (un bon "renformis"), puis un bon enduit dont la nature dépendra du support.
S'il y a de belles pierres, ça pourrait être un enduit à pierres vues.
Et évidemment la même chose à l'intérieur selon ce qui a été fait.
Je vous répète que ce diagnostic est donné avec modestie, j'ai vraiment peu d'éléments pour juger.
Bonne réflexion.
Je comprends votre inquiétude, ce n'est pas une mince affaire de se lancer dans l'acquisition d'une maison, et on a besoin d'anticiper sur les coûts cachés (entre autres par l'enduit).
Ne croyez pas votre vendeur, il a besoin de vendre ; -)
Je vous donne mon avis : mais prenez-le avec des bémols, il faudrait vraiment voir sur place, ces photos sont trop peu pour juger. D'ailleurs, si vous pouviez redonner des photos d'ensemble des façades, ce serait un plus.
On dirait une jolie maison en pierres, ré-enduite à l'époque où le ciment est apparu comme un matériau moderne et a remplacé la chaux sur ce type de bâti, au risque de le massacrer.
Ça expliquerait les fissures car l'enduit est inadapté. D'autant plus que des modifications à la hussarde (le linteau de l'ouverture du bas, l'ouverture du haut, regarnie partiellement en briques) ont généré des stress et des transferts de charges sur la structure du mur. L'enduit n'a pas suivi.
Les fissures qu'on voit ne sont pas à mon avis des petites fissures d'un enduit qui "faïence", mais des décrochages de l'enduit par rapport à une structure qui a travaillé.
Ceci dit, toute structure de ce type travaille. Ce n'est pas forcément "grave". Ce qu'il faudrait voir, c'est comment l'intérieur est aménagé.
A-t-on collé des doublages (placos ou autres) pour cacher tout ça ou y a-t-il des enduits traditionnels ? C'est la technique classique, rapide, pas chère (le cache misère).
En somme il vaudrait mieux un mur laissé à l'état brut, vous verriez ainsi ce qui se passe de part en part, surtout à l'endroit où des travaux on été réalisés (solives de plancher, ouvertures...)
Ensuite, il me semble qu'il faudrait prévoir dans le budget (donc dans la négociation d'achat) un bon décroutage des façades (faire tomber tout cet enduit), le traitement à cur de mur des fissures et des dégradations (un bon "renformis"), puis un bon enduit dont la nature dépendra du support.
S'il y a de belles pierres, ça pourrait être un enduit à pierres vues.
Et évidemment la même chose à l'intérieur selon ce qui a été fait.
Je vous répète que ce diagnostic est donné avec modestie, j'ai vraiment peu d'éléments pour juger.
Bonne réflexion.
17 janvier 2010 à 12:58

Bonsoir,
Une petite question à propos de la réponse de l'internaute (3). "Dans ce genre de travail, on pose d'abord des placos face sur le poutres et les dalles par dessus. "
Est-ce que ça veut dire qu'on pourrait poser des dalles OSB sur des placos posés eux-mêmes sur les poutres et chevrons ? ça ne l'écrase pas, le placo ?
Je cherche justement une solution pour réaliser facilement (à la construction de mon plancher) une sous-face unie, blanche (qui sera donc visible de dessous entre les chevrons). Et je pensais plutôt à des plaques d'isorel blanc (dur) de 5mm. Qu'en pensez-vous ?
Une petite question à propos de la réponse de l'internaute (3). "Dans ce genre de travail, on pose d'abord des placos face sur le poutres et les dalles par dessus. "
Est-ce que ça veut dire qu'on pourrait poser des dalles OSB sur des placos posés eux-mêmes sur les poutres et chevrons ? ça ne l'écrase pas, le placo ?
Je cherche justement une solution pour réaliser facilement (à la construction de mon plancher) une sous-face unie, blanche (qui sera donc visible de dessous entre les chevrons). Et je pensais plutôt à des plaques d'isorel blanc (dur) de 5mm. Qu'en pensez-vous ?
16 janvier 2010 à 23:51

Bonsoir cher internaute,
Désolé pour ce qui vous arrive !
A la lueur de votre dernière constatation, je confirme mon hypothèse (5). "Effectivement si les pierres ne tiennent pas, c'est parce que "l'artisan" comptait sur son mortier pour les tenir (voir en 2).
Et si le liant part en brioche, c'est probablement parce qu'il a utilisé un mortier trop pauvre, ou un ciment périmé. "
Je vous déconseille un rejointoiement (emplâtre sur une jambe de bois).
Il vaut mieux refaire, me semble-t-il. A pierres sèches ou au mortier... le choix dépend à la fois de vos pierres et de l'artisan qui va les empiler.
Si c'est au mortier, je préconise la chaux hydraulique, ça va vous faire sourire, J-Pierre ; -)
L'aspect juridique ? C'est le forum litiges avec sans doute les conseils avisés de MD (cordial salut au passage).
Désolé pour ce qui vous arrive !
A la lueur de votre dernière constatation, je confirme mon hypothèse (5). "Effectivement si les pierres ne tiennent pas, c'est parce que "l'artisan" comptait sur son mortier pour les tenir (voir en 2).
Et si le liant part en brioche, c'est probablement parce qu'il a utilisé un mortier trop pauvre, ou un ciment périmé. "
Je vous déconseille un rejointoiement (emplâtre sur une jambe de bois).
Il vaut mieux refaire, me semble-t-il. A pierres sèches ou au mortier... le choix dépend à la fois de vos pierres et de l'artisan qui va les empiler.
Si c'est au mortier, je préconise la chaux hydraulique, ça va vous faire sourire, J-Pierre ; -)
L'aspect juridique ? C'est le forum litiges avec sans doute les conseils avisés de MD (cordial salut au passage).
16 janvier 2010 à 23:42

Bonjour,
Sans connaître le contexte précis, je ne peux que vous conseiller d'infinies précautions.
La seule méthode sans risque c'est de démonter à partir du haut (toiture), en descendant.
Sinon, vous risqueriez de tout prendre sur la tête !
Les briques encastrées dans le pignon compensent des poussées latérales, mais en aucun cas le poids total qui s'exerce à la verticale.
Sans connaître le contexte précis, je ne peux que vous conseiller d'infinies précautions.
La seule méthode sans risque c'est de démonter à partir du haut (toiture), en descendant.
Sinon, vous risqueriez de tout prendre sur la tête !
Les briques encastrées dans le pignon compensent des poussées latérales, mais en aucun cas le poids total qui s'exerce à la verticale.
16 janvier 2010 à 23:05

Bonjour,
le moellon "classique" mesure 50 cm de long par 20 cm de haut ; pour 1m2 ça vous en fait donc 2 sur la longueur x 5 sur la hauteur = 10. Il vous suffit de monter ça jusqu'à 2,5m... je vous laisse faire. Cordialement.
le moellon "classique" mesure 50 cm de long par 20 cm de haut ; pour 1m2 ça vous en fait donc 2 sur la longueur x 5 sur la hauteur = 10. Il vous suffit de monter ça jusqu'à 2,5m... je vous laisse faire. Cordialement.
16 janvier 2010 à 10:37

Bonjour,
J'irais bien volontiers dans le sens de SD.
Le produit "fabriqué en juillet 2009" est probablement un ensachage pour Bricorama, à partir de... n'importe quoi (la composition n'est pas indiquée) dont la traçabilité de la date de péremption est satellisée.
Si vous ne l'aviez pas fait trop liquide au départ, ce qui aurait pu également provoquer un mauvais durcissement, je ne vois donc qu'un problème de qualité de produit...
J'ai tendance à dire (pour la prochaine fois) que dans un cas comme ça, il vaut mieux acheter un sac de "vrai" ciment prompt, quitte à en laisser perdre si on en a trop, ça ne coute de toutes façons pas plus cher que ces préparations bizarres...
J'irais bien volontiers dans le sens de SD.
Le produit "fabriqué en juillet 2009" est probablement un ensachage pour Bricorama, à partir de... n'importe quoi (la composition n'est pas indiquée) dont la traçabilité de la date de péremption est satellisée.
Si vous ne l'aviez pas fait trop liquide au départ, ce qui aurait pu également provoquer un mauvais durcissement, je ne vois donc qu'un problème de qualité de produit...
J'ai tendance à dire (pour la prochaine fois) que dans un cas comme ça, il vaut mieux acheter un sac de "vrai" ciment prompt, quitte à en laisser perdre si on en a trop, ça ne coute de toutes façons pas plus cher que ces préparations bizarres...
15 janvier 2010 à 22:39

Bonjour à tous,
Très bonne année à vous aussi !
Merci, J-Pierre. Vous me faites trop d'honneur ; -)
Je vais vous retourner le compliment, parce que le travail qui est fait sur ces forums, par vous et votre équipe, est assez prodigieux. Tout ça pour préserver la lisibilité, la compétence, et la convivialité. Un grand merci à vous !
Cher internaute, j'espère que vous aurez trouvé votre bonheur. Je ne sais pas si la chaux est ma tasse de thé (j'adore votre humour, J. P !) ? Ce qui est certain, c'est que ce matériau qui a fait ses preuves a été trop oublié au profit de matériaux récents plus "productifs" (c'est encore l'argent qui pollue tout ça !). Le ciment est en apparence plus simple à mettre en uvre, il tire plus vite, etc.
D'autre part, rares sont les vendeurs qui connaissent vraiment ces produits, ils n'ont pas de stock, ils ne vendent que ce qui les arrange...
Sans mettre la chaux à toutes les sauces, il faut dire qu'elle est particulièrement adaptée à la restauration de l'habitat ancien (maisons en pierre ou en terre) dont elle préserve les étonnantes qualités thermiques et hygrométriques.
Je suis dans une région d'habitat traditionnel en pisé (maisons en terre ocre) où de très nombreuses maisons ont été saccagées par une restauration au ciment artificiel...
Les enfants de ces générations de maçons feront des chantiers de restauration pour retrouver la terre ou les pierres sous les croutes de béton, sauf si les bulldozeurs sont passés avant...
Pour vous lancer, si vous n'avez pas l'habitude, vous pouvez tout à fait acheter un sac de chaux et un peu de sable, et vous lancer dans un petit coin discret ! ça vous permettra de "prendre en mains" le produit, de l'apprivoiser : observer son comportement, son temps de prise très long, qui donne énormément de souplesse dans l'application.
Au début, on a toujours l'impression que ça s'effrite, que ça ne va jamais être solide... Et après, vous pouvez vous lancer à plus grande échelle.
L'idéal, surtout en extérieur, ce sera quand même d'éviter les mois de fortes chaleurs, si vous pouvez. Cordialement.
Très bonne année à vous aussi !
Merci, J-Pierre. Vous me faites trop d'honneur ; -)
Je vais vous retourner le compliment, parce que le travail qui est fait sur ces forums, par vous et votre équipe, est assez prodigieux. Tout ça pour préserver la lisibilité, la compétence, et la convivialité. Un grand merci à vous !
Cher internaute, j'espère que vous aurez trouvé votre bonheur. Je ne sais pas si la chaux est ma tasse de thé (j'adore votre humour, J. P !) ? Ce qui est certain, c'est que ce matériau qui a fait ses preuves a été trop oublié au profit de matériaux récents plus "productifs" (c'est encore l'argent qui pollue tout ça !). Le ciment est en apparence plus simple à mettre en uvre, il tire plus vite, etc.
D'autre part, rares sont les vendeurs qui connaissent vraiment ces produits, ils n'ont pas de stock, ils ne vendent que ce qui les arrange...
Sans mettre la chaux à toutes les sauces, il faut dire qu'elle est particulièrement adaptée à la restauration de l'habitat ancien (maisons en pierre ou en terre) dont elle préserve les étonnantes qualités thermiques et hygrométriques.
Je suis dans une région d'habitat traditionnel en pisé (maisons en terre ocre) où de très nombreuses maisons ont été saccagées par une restauration au ciment artificiel...
Les enfants de ces générations de maçons feront des chantiers de restauration pour retrouver la terre ou les pierres sous les croutes de béton, sauf si les bulldozeurs sont passés avant...
Pour vous lancer, si vous n'avez pas l'habitude, vous pouvez tout à fait acheter un sac de chaux et un peu de sable, et vous lancer dans un petit coin discret ! ça vous permettra de "prendre en mains" le produit, de l'apprivoiser : observer son comportement, son temps de prise très long, qui donne énormément de souplesse dans l'application.
Au début, on a toujours l'impression que ça s'effrite, que ça ne va jamais être solide... Et après, vous pouvez vous lancer à plus grande échelle.
L'idéal, surtout en extérieur, ce sera quand même d'éviter les mois de fortes chaleurs, si vous pouvez. Cordialement.
15 janvier 2010 à 22:27

Bonjour Sylvain,
Effectivement si les pierres ne tiennent pas, c'est parce que "l'artisan" comptait sur son mortier pour les tenir (voir en 2).
Et si le liant part en brioche, c'est probablement parce qu'il a utilisé un mortier trop pauvre, ou un ciment périmé. Ou alors, le mur n'étant pas protégé (c'est surtout la "couverture" du mur qui compte par rapport aux infiltrations), la pluie et le gel auraient fait leur uvre...
Il faudrait voir de près, peut-être qu'un bon rejointoiement ou un bon enduit 3 couches (si vous ne tenez pas aux pierres apparentes) pourraient sauver la chose, mais il ne faut tout de même pas que tout soit en train de se casser la figure !
Effectivement si les pierres ne tiennent pas, c'est parce que "l'artisan" comptait sur son mortier pour les tenir (voir en 2).
Et si le liant part en brioche, c'est probablement parce qu'il a utilisé un mortier trop pauvre, ou un ciment périmé. Ou alors, le mur n'étant pas protégé (c'est surtout la "couverture" du mur qui compte par rapport aux infiltrations), la pluie et le gel auraient fait leur uvre...
Il faudrait voir de près, peut-être qu'un bon rejointoiement ou un bon enduit 3 couches (si vous ne tenez pas aux pierres apparentes) pourraient sauver la chose, mais il ne faut tout de même pas que tout soit en train de se casser la figure !
15 janvier 2010 à 21:52

Non ! surtout pas de ciment ! vous allez asphyxier votre mur ! Il n'est pas utile de bâtarder la chaux pour la faire adhérer, sinon tous les vrais restaurateurs de patrimoine seraient dépressifs ; -) patience, vous allez trouver le déclic !
Vous dites : "Le support est fait de pierres scellées avec un mortier de chaux qui contient apparemment beaucoup de sable. Ce que je veux réaliser plus précisément c'est crépir là où la pierre est à nue".
OK, je suppose donc que vous voulez faire un enduit "traditionnel 3 couches", et pas un simple rejointoiement "à pierres vues".
Ce qui serait le mieux, c'est de "creuser" un tout petit peu les joints entre pierres, pour faire tomber ce qui veut tomber, sans insister trop toutefois.
Tous les gros trous sont supposés avoir été bouchés ("renformis" avec un mélange 5 vol. sable / 2,5 à 3 chaux NHL3,5).
Il faut alors faire une couche d'accroche, ce qu'on appelle le "gobetis".
Vous humidifiez bien les jours précédents, en tout cas au moins la veille, et le jour même avant de commencer.
Le mieux est d'utiliser un pulvérisateur de jardin, et il faut mouiller peu mais longtemps, jusqu'à refus.
Pour le gobetis, vous pouvez faire un mélange 1 sable / 1 NHL3,5 avec la consistance d'une pâte à crêpes.
Vous le projetez à la truelle sur la zone à enduire, pour "salir" le mur, sans chercher à trop couvrir (5 à 8mm, au pif).
2 à 3 jours après au minimum (surtout en ces temps froids) vous pouvez envoyer le corps d'enduit, avec un mélange 5 sable / 2,5 à 3 vol. chaux NHL 3,5.
Vous aurez remouillé le mur auparavant, toujours avec la même technique.
Ne chargez pas trop : 2 à 3 cm sont un maximum, et s'il y a ponctuellement de la charge, il vaut mieux y revenir quand ça tire. Là, avec la température actuelle, vous avez un temps ouvert de l'ordre d'une journée, pendant lequel vous avez le temps de revenir sur ce qui se décolle un peu, de le resserrer à la truelle, d'en enlever, d'en rajouter (c'est souple, ce n'est pas du ciment !).
Vous pouvez directement dresser à la taloche.
Si l'aspect n'est pas suffisant, vous pourrez une semaine après faire une "couche de finition" (dosage un peu plus maigre : 2 vol chaux pour 5 vol sable) en utilisant un sable 0/2, ou en tamisant le votre. Cette finition peut d'ailleurs se faire à la CL-90 (aérienne) et là vous pouvez la préparer à l'avance et la conserver très longtemps dans un seau, recouverte d'un film d'eau jusqu'aux utilisations suivantes. Je ne vous conseille toutefois pas la CL-90 si vous êtes en ambiance humide (salle de bains par exemple).
Tout ça est long à sécher, ce n'est pas du ciment. Patience, c'est normal.
Vous verrez, après, c'est de la balle ! On a une sensation incroyable de bien-être dans une pièce enduite à la chaux. C'est très sain.
Ne vous découragez pas, ce serait dommage ! Résistez à l'appel du ciment ! Vous êtes près du but. Ensuite, une fois que vous aurez le déclic qui va bien, je vous jure que vous ne voudrez plus entendre parler de ciment !
Cordialement.
Vous dites : "Le support est fait de pierres scellées avec un mortier de chaux qui contient apparemment beaucoup de sable. Ce que je veux réaliser plus précisément c'est crépir là où la pierre est à nue".
OK, je suppose donc que vous voulez faire un enduit "traditionnel 3 couches", et pas un simple rejointoiement "à pierres vues".
Ce qui serait le mieux, c'est de "creuser" un tout petit peu les joints entre pierres, pour faire tomber ce qui veut tomber, sans insister trop toutefois.
Tous les gros trous sont supposés avoir été bouchés ("renformis" avec un mélange 5 vol. sable / 2,5 à 3 chaux NHL3,5).
Il faut alors faire une couche d'accroche, ce qu'on appelle le "gobetis".
Vous humidifiez bien les jours précédents, en tout cas au moins la veille, et le jour même avant de commencer.
Le mieux est d'utiliser un pulvérisateur de jardin, et il faut mouiller peu mais longtemps, jusqu'à refus.
Pour le gobetis, vous pouvez faire un mélange 1 sable / 1 NHL3,5 avec la consistance d'une pâte à crêpes.
Vous le projetez à la truelle sur la zone à enduire, pour "salir" le mur, sans chercher à trop couvrir (5 à 8mm, au pif).
2 à 3 jours après au minimum (surtout en ces temps froids) vous pouvez envoyer le corps d'enduit, avec un mélange 5 sable / 2,5 à 3 vol. chaux NHL 3,5.
Vous aurez remouillé le mur auparavant, toujours avec la même technique.
Ne chargez pas trop : 2 à 3 cm sont un maximum, et s'il y a ponctuellement de la charge, il vaut mieux y revenir quand ça tire. Là, avec la température actuelle, vous avez un temps ouvert de l'ordre d'une journée, pendant lequel vous avez le temps de revenir sur ce qui se décolle un peu, de le resserrer à la truelle, d'en enlever, d'en rajouter (c'est souple, ce n'est pas du ciment !).
Vous pouvez directement dresser à la taloche.
Si l'aspect n'est pas suffisant, vous pourrez une semaine après faire une "couche de finition" (dosage un peu plus maigre : 2 vol chaux pour 5 vol sable) en utilisant un sable 0/2, ou en tamisant le votre. Cette finition peut d'ailleurs se faire à la CL-90 (aérienne) et là vous pouvez la préparer à l'avance et la conserver très longtemps dans un seau, recouverte d'un film d'eau jusqu'aux utilisations suivantes. Je ne vous conseille toutefois pas la CL-90 si vous êtes en ambiance humide (salle de bains par exemple).
Tout ça est long à sécher, ce n'est pas du ciment. Patience, c'est normal.
Vous verrez, après, c'est de la balle ! On a une sensation incroyable de bien-être dans une pièce enduite à la chaux. C'est très sain.
Ne vous découragez pas, ce serait dommage ! Résistez à l'appel du ciment ! Vous êtes près du but. Ensuite, une fois que vous aurez le déclic qui va bien, je vous jure que vous ne voudrez plus entendre parler de ciment !
Cordialement.
14 janvier 2010 à 18:29

Bonjour,
Vous ne dites pas ce que vous allez mettre sur cette chape allégée ?
Vous ne dites pas ce que vous allez mettre sur cette chape allégée ?
14 janvier 2010 à 17:55

Bonjour,
Votre conviction concernant l'usage de la chaux est excellente.
En complément à la réponse de Jean-Pierre, je dirai simplement ceci :
- La chaux aérienne est moins adaptée aux expositions humides, si vous êtes en façades extérieures, le choix est donc assez facile.
- Pour le dosage, le mieux est de vous fier aux fiches techniques des fabricants de chaux (CESA et autres) dont j'ai indiqué les liens à plusieurs reprises.
- Pour le mode opératoire, j'ai renvoyé sur plusieurs questions (2977 par exemple) vers des fiches techniques existantes.
Vous pouvez faire une recherche dans ce forum avec le mot-clé "rejointoyer".
Mais j'attire votre attention sur le fait que certaines réponses à certaines questions me paraissent contestables... c'est la richesse est le risque des forums Bricovideo, c'est un peu comme Wikipedia ; -) Il vous faudra donc en lire plusieurs... et vous faire une synthèse !
En tout cas vous êtes sur le bon pied de départ, c'est un projet passionnant, et je vous souhaite bonne réussite. Cordialement.
Votre conviction concernant l'usage de la chaux est excellente.
En complément à la réponse de Jean-Pierre, je dirai simplement ceci :
- La chaux aérienne est moins adaptée aux expositions humides, si vous êtes en façades extérieures, le choix est donc assez facile.
- Pour le dosage, le mieux est de vous fier aux fiches techniques des fabricants de chaux (CESA et autres) dont j'ai indiqué les liens à plusieurs reprises.
- Pour le mode opératoire, j'ai renvoyé sur plusieurs questions (2977 par exemple) vers des fiches techniques existantes.
Vous pouvez faire une recherche dans ce forum avec le mot-clé "rejointoyer".
Mais j'attire votre attention sur le fait que certaines réponses à certaines questions me paraissent contestables... c'est la richesse est le risque des forums Bricovideo, c'est un peu comme Wikipedia ; -) Il vous faudra donc en lire plusieurs... et vous faire une synthèse !
En tout cas vous êtes sur le bon pied de départ, c'est un projet passionnant, et je vous souhaite bonne réussite. Cordialement.
13 janvier 2010 à 19:42

Bonjour cher internaute,
Bonjour Marie, je ne sais pas si c'est à moi que vous pensiez, mais je m'incruste ; -)
Tout d'abord, je me permets de vous mettre en garde contre les "larges saignées" dans les vieilles maisons en pierre. J'en connais qui pour encastrer de l'électricité, des VMC, des descentes de WC... on tué leur maison.
Elle le leur rend après quelques années, parce que les stress importants, les transferts de charge, etc. que cela génère se traduisent ultérieurement pas des fissures entre autres... Donc, soyez prudent, et modeste, si je peux me permettre, votre maison vous le rendra ; -)
Ensuite, pour vous répondre, il est indispensable que vous donniez la référence de votre chaux, le type de sable que vous avez employé, et le dosage précis que vous avez fait. En effet, "chaux", "sable", ce sont des appellations génériques qui recouvrent tout et son contraire.
Vous avez dépoussiéré et humidifié, c'est déjà bien. Mais comment avez-vous humidifié ?
Ensuite, comment avez-vous appliqué votre mortier ? En "placage" dans le fond de vos saignées ? Avez-vous bouché des trous entre des pierres ou apporté un volume de mortier dans un endroit dépourvu de pierres ? Quelle charge avez-vous mis (épaisseur) ? Quelle consistance votre mortier ? Quand vous dites qu'il se décolle, est-ce le dessus qui se décolle, ou avez-vous l'impression que ça n'a pas du tout accroché sur rien ?
L'idéal ce serait une photo de l'endroit où vous intervenez, pour pouvoir se faire une idée. En gros, je n'arrive pas à savoir si vous avez voulu faire un enduit, un "renformis" (bouchage de gros trous entre pierres), ou un colmatage de saignées très rectilignes, et sur quel type de surface.
La température est limite, mais ça marche encore s'il ne gèle pas. Le seul effet, si vous restez dans cette gamme de température, c'est que ça tire un peu moins vite, mais ce n'est que meilleur. En tous cas ça n'explique pas que le mortier n'adhère pas au support.
Surtout, ne vous découragez pas, vous verrez bientôt que la chaux est un matériau extraordinaire, et vous y prendrez goût... vous ne voudrez plus toucher au ciment artificiel ; -)
A suivre, donc. Cordialement.
Bonjour Marie, je ne sais pas si c'est à moi que vous pensiez, mais je m'incruste ; -)
Tout d'abord, je me permets de vous mettre en garde contre les "larges saignées" dans les vieilles maisons en pierre. J'en connais qui pour encastrer de l'électricité, des VMC, des descentes de WC... on tué leur maison.
Elle le leur rend après quelques années, parce que les stress importants, les transferts de charge, etc. que cela génère se traduisent ultérieurement pas des fissures entre autres... Donc, soyez prudent, et modeste, si je peux me permettre, votre maison vous le rendra ; -)
Ensuite, pour vous répondre, il est indispensable que vous donniez la référence de votre chaux, le type de sable que vous avez employé, et le dosage précis que vous avez fait. En effet, "chaux", "sable", ce sont des appellations génériques qui recouvrent tout et son contraire.
Vous avez dépoussiéré et humidifié, c'est déjà bien. Mais comment avez-vous humidifié ?
Ensuite, comment avez-vous appliqué votre mortier ? En "placage" dans le fond de vos saignées ? Avez-vous bouché des trous entre des pierres ou apporté un volume de mortier dans un endroit dépourvu de pierres ? Quelle charge avez-vous mis (épaisseur) ? Quelle consistance votre mortier ? Quand vous dites qu'il se décolle, est-ce le dessus qui se décolle, ou avez-vous l'impression que ça n'a pas du tout accroché sur rien ?
L'idéal ce serait une photo de l'endroit où vous intervenez, pour pouvoir se faire une idée. En gros, je n'arrive pas à savoir si vous avez voulu faire un enduit, un "renformis" (bouchage de gros trous entre pierres), ou un colmatage de saignées très rectilignes, et sur quel type de surface.
La température est limite, mais ça marche encore s'il ne gèle pas. Le seul effet, si vous restez dans cette gamme de température, c'est que ça tire un peu moins vite, mais ce n'est que meilleur. En tous cas ça n'explique pas que le mortier n'adhère pas au support.
Surtout, ne vous découragez pas, vous verrez bientôt que la chaux est un matériau extraordinaire, et vous y prendrez goût... vous ne voudrez plus toucher au ciment artificiel ; -)
A suivre, donc. Cordialement.
13 janvier 2010 à 19:25

Bonjour,
Je ne suis pas certain de vous avoir comprise, Marie ; -). Je trouve pour ma part qu'aujourd'hui, on (le monde du bâtiment) économise les matériaux ET le temps.
Qui aujourd'hui sait faire un mur en pierres sèches ? Il faut le temps de les sélectionner, de les ajuster, de les empiler...
Plus personne ne sait faire ça à part quelques vrais artisans et quelques amateurs fous.
Après, ceux qui ne savent pas faire coffrent de chaque côté, remplissent avec les pierres, et le mortier qui cale tout ça. Bien sûr, on peut faire un rejointoiement, pour que ça dure plus longtemps.
Tout ça au ciment artificiel, bien entendu.
L'objectif, c'est souvent que ça tienne jusqu'à que le client ait payé...
Au fait, quelle est votre question ? Pour ou contre le rejointoiement sur un mur qui ne tient pas, c'est ça ? La réponse est dans votre question : votre maison n'a pas besoin de ça pour tenir.
Maintenant, qu'aviez-vous demandé au maçon, quel devis a-t-il fait ? Le résultat est-il conforme ?
Je ne suis pas certain de vous avoir comprise, Marie ; -). Je trouve pour ma part qu'aujourd'hui, on (le monde du bâtiment) économise les matériaux ET le temps.
Qui aujourd'hui sait faire un mur en pierres sèches ? Il faut le temps de les sélectionner, de les ajuster, de les empiler...
Plus personne ne sait faire ça à part quelques vrais artisans et quelques amateurs fous.
Après, ceux qui ne savent pas faire coffrent de chaque côté, remplissent avec les pierres, et le mortier qui cale tout ça. Bien sûr, on peut faire un rejointoiement, pour que ça dure plus longtemps.
Tout ça au ciment artificiel, bien entendu.
L'objectif, c'est souvent que ça tienne jusqu'à que le client ait payé...
Au fait, quelle est votre question ? Pour ou contre le rejointoiement sur un mur qui ne tient pas, c'est ça ? La réponse est dans votre question : votre maison n'a pas besoin de ça pour tenir.
Maintenant, qu'aviez-vous demandé au maçon, quel devis a-t-il fait ? Le résultat est-il conforme ?
13 janvier 2010 à 19:04

Bonjour Marie,
On dirait du mâchefer, qui aurait été "tué" par un enduit non respirant. Le mur derrière a l'air assez trituré par l'humidité précédente (mais c'est peut-être un effet d'optique) Je ne sais pas en quoi est le mur derrière, mais si c'est un bon vieux mur de pierre, j'enlèverais tout ça... (encore du boulot !)
On dirait du mâchefer, qui aurait été "tué" par un enduit non respirant. Le mur derrière a l'air assez trituré par l'humidité précédente (mais c'est peut-être un effet d'optique) Je ne sais pas en quoi est le mur derrière, mais si c'est un bon vieux mur de pierre, j'enlèverais tout ça... (encore du boulot !)
12 janvier 2010 à 15:45

Bonjour,
Sans investir il y a plusieurs solutions.
Mettre 3 règles "provisoires" : une au sommet sur l'arête de l'arrondi, une de chaque côté à la fin de la pente, bien de niveau et bien parallèles entre elles. Elles vous donnent la possibilité de tirer votre béton et de le lisser un peu à la taloche. Enlever les règles, garnir, finir délicatement à la truelle et au frisoir. Ou même fabriquer une règle pour tirer en arrondi à partir d'un appui sur 2 règles latérales (tracer cette petite règle et la découper à la sauteuse dans une planche de coffrage de 27 par exemple.
Sans investir il y a plusieurs solutions.
Mettre 3 règles "provisoires" : une au sommet sur l'arête de l'arrondi, une de chaque côté à la fin de la pente, bien de niveau et bien parallèles entre elles. Elles vous donnent la possibilité de tirer votre béton et de le lisser un peu à la taloche. Enlever les règles, garnir, finir délicatement à la truelle et au frisoir. Ou même fabriquer une règle pour tirer en arrondi à partir d'un appui sur 2 règles latérales (tracer cette petite règle et la découper à la sauteuse dans une planche de coffrage de 27 par exemple.
12 janvier 2010 à 09:40

Bonjour,
Réalisable de quel point de vue ?
Réalisable de quel point de vue ?
11 janvier 2010 à 23:05

Bonjour,
Tout dépend de l'accessibilité (maison en ville, à la campagne, rez de chaussée, étage...), des précautions à prendre (travaux dans une maison en chantier ou dans un contexte où il y a beaucoup de protections à faire), de l'état des murs.
Enduit traditionnel 3 couches ou enduit à pierres vues ? Et puis, si "ça urge", c'est plus cher ; -).
Disons entre 60-70 et 120-150 le m² (TTC).
Maintenant, il y a des gens qui vont vous faire des choses moins chères et plus vite, selon les matériaux et l'outillage qui sont mis en uvre. Il faudra comparer ce qui est comparable.
En le faisant vous même :
- les 35 kg de chaux = entre 10 et 15,
- le m3 de sable = dans les 15/tonne TTC.
Bon courage.
Tout dépend de l'accessibilité (maison en ville, à la campagne, rez de chaussée, étage...), des précautions à prendre (travaux dans une maison en chantier ou dans un contexte où il y a beaucoup de protections à faire), de l'état des murs.
Enduit traditionnel 3 couches ou enduit à pierres vues ? Et puis, si "ça urge", c'est plus cher ; -).
Disons entre 60-70 et 120-150 le m² (TTC).
Maintenant, il y a des gens qui vont vous faire des choses moins chères et plus vite, selon les matériaux et l'outillage qui sont mis en uvre. Il faudra comparer ce qui est comparable.
En le faisant vous même :
- les 35 kg de chaux = entre 10 et 15,
- le m3 de sable = dans les 15/tonne TTC.
Bon courage.
11 janvier 2010 à 22:52

Hello !
Je ne suis pas loin de partager la terminologie de SD ; -)
Lucas, je suis têtu. Votre maçon a-t-il pu vous expliquer ce qu'il a mis sous le hérisson et contre les agglos (ou le banché) de la partie sous terre ? C'est important, parce que, si la nappe est proche, comme vous le dites, tout est possible.
Il faut pouvoir raisonner sur des bases précises. Je ne vous lâche pas ; -)))
Vous n'aviez pas cru à mon truc de sourcier ou de radiesthésiste ?
Alors vous pourriez trouver une petite fraise manuelle de diamètre 120 (location, ou pas cher sur Ebay) et creuser à la verticale juste à côté de votre terrasse jusqu'à trouver l'eau.
Ça vous donnerait la juste mesure du problème et vous permettrait donc de savoir si le "nécessaire (qui aurait été à faire) pour éviter des remontées d'humidité par capillarité" était suffisant.
Ensuite le trou (chemisé par un PVC) vous servirait pour arroser vos tomates et les géraniums de Madame.
Ceci dit, SD a raison, c'est incroyable l'énergie déployée par les "experts" des assurances pour ne pas résoudre nos problèmes.
A croire qu'ils sont maqués avec les entreprises qui ont fait le travail.
Allez, courage, le problème se précise, quand même !
Cordial salut à tous.
Je ne suis pas loin de partager la terminologie de SD ; -)
Lucas, je suis têtu. Votre maçon a-t-il pu vous expliquer ce qu'il a mis sous le hérisson et contre les agglos (ou le banché) de la partie sous terre ? C'est important, parce que, si la nappe est proche, comme vous le dites, tout est possible.
Il faut pouvoir raisonner sur des bases précises. Je ne vous lâche pas ; -)))
Vous n'aviez pas cru à mon truc de sourcier ou de radiesthésiste ?
Alors vous pourriez trouver une petite fraise manuelle de diamètre 120 (location, ou pas cher sur Ebay) et creuser à la verticale juste à côté de votre terrasse jusqu'à trouver l'eau.
Ça vous donnerait la juste mesure du problème et vous permettrait donc de savoir si le "nécessaire (qui aurait été à faire) pour éviter des remontées d'humidité par capillarité" était suffisant.
Ensuite le trou (chemisé par un PVC) vous servirait pour arroser vos tomates et les géraniums de Madame.
Ceci dit, SD a raison, c'est incroyable l'énergie déployée par les "experts" des assurances pour ne pas résoudre nos problèmes.
A croire qu'ils sont maqués avec les entreprises qui ont fait le travail.
Allez, courage, le problème se précise, quand même !
Cordial salut à tous.
10 janvier 2010 à 17:33

OK Lucas, ça se précise ; -) Donc ça peut confirmer que le carrelage n'est qu'une coïncidence dans l'apparition du problème. Maintenant, 2 questions (la question, c'est d'ailleurs la torture !)
- sous le hérisson, qu'y a-t-il
- entre ce hérisson + le sol qui est dessous, et le mur de votre maison, qu'y a-t-il exactement ?
A+
- sous le hérisson, qu'y a-t-il
- entre ce hérisson + le sol qui est dessous, et le mur de votre maison, qu'y a-t-il exactement ?
A+
08 janvier 2010 à 10:56

Bonjour Lucas,
"je ne sais pas si un drainage a été posé" -> vous voulez dire que vous ne savez pas ce qu'il y a sous la dalle de votre terrasse ?
Quand vous disiez au départ : "Mon assureur a fait venir le maçon qui a construit la maison. Ce dernier assure avoir fait tout le nécessaire pour éviter des remontées d'humidité par capillarité. ", avez-vous pu obtenir du maçon le détail de tout ce "nécessaire" ?
Vous ne m'avez pas dit si vous aviez une condensation (ou givrage) important sous la dalle du VS ? ceci pour éliminer la piste du VS. D'autant plus que les piliers victimes également de remontées, n'ont rien avoir avec le VS.
Ensuite, pour savoir si les remontées viennent du fond ou de la partie des murs en contact avec votre terrasse, il faut savoir ce que votre maçon a fait, ce fameux "nécessaire", pour lui, qu'est-ce que c'est au juste ?
En gros, s'il n'y a ni hérisson sous la dalle, ni drainage au dessous, ni protection entre le mur et la terre, le phénomène que vous avez vu apparaitre quelques mois après votre pose de carrelage, serait donc apparu de toutes façons.
A suivre... ; -)
"je ne sais pas si un drainage a été posé" -> vous voulez dire que vous ne savez pas ce qu'il y a sous la dalle de votre terrasse ?
Quand vous disiez au départ : "Mon assureur a fait venir le maçon qui a construit la maison. Ce dernier assure avoir fait tout le nécessaire pour éviter des remontées d'humidité par capillarité. ", avez-vous pu obtenir du maçon le détail de tout ce "nécessaire" ?
Vous ne m'avez pas dit si vous aviez une condensation (ou givrage) important sous la dalle du VS ? ceci pour éliminer la piste du VS. D'autant plus que les piliers victimes également de remontées, n'ont rien avoir avec le VS.
Ensuite, pour savoir si les remontées viennent du fond ou de la partie des murs en contact avec votre terrasse, il faut savoir ce que votre maçon a fait, ce fameux "nécessaire", pour lui, qu'est-ce que c'est au juste ?
En gros, s'il n'y a ni hérisson sous la dalle, ni drainage au dessous, ni protection entre le mur et la terre, le phénomène que vous avez vu apparaitre quelques mois après votre pose de carrelage, serait donc apparu de toutes façons.
A suivre... ; -)
06 janvier 2010 à 14:29

Bonjour Jean-Marc,
Si vous tapez simplement le mot cintrer dans la fenêtre de recherche, vous allez avoir 9 résultats, dont la réponse N°312 qui devrait vous intéresser particulièrement.
Si vous tapez simplement le mot cintrer dans la fenêtre de recherche, vous allez avoir 9 résultats, dont la réponse N°312 qui devrait vous intéresser particulièrement.
04 janvier 2010 à 19:11

Bonjour à vous,
Pour répondre à votre dernière question, je pense que des trous dans les murs VS ne suffiront probablement pas, compte-tenu de ce que vous dites plus haut "oui, les accès au VS sont dégagés (j'en ai même rajouté un pour favoriser encore plus le courant d'air)". Est-il humide ? Quand il fait très froid, avez-vous de la condensation, voire du givre à la partie inférieure de sa dalle ? Si c'est une hypothèse "remontée dans les murs par capillarité", quelques trous ne résoudront rien à mon avis. Affaire à suivre...
Je voudrais repartir de l'hypothèse de SD en (6): "soit votre carreleur a neutralisé le drain par des actes inadaptés, mais je ne comprends pas ni pourquoi ni comment, soit il s'agit d'une coïncidence, et cette "révélation" d'humidité aurait eu lieu même sans carrelage. "
C'est effectivement ça le problème : les échelles de temps sont courtes. En gros 2 ans depuis la construction de la dalle, rien ne se passait encore, et 6 mois après le carrelage (ou, autre manière de voir, 2 ans 1/2 après la construction ?) l'humidité apparait. J'ai vu un cas de drainage insuffisant, où l'humidité est remontée dans les murs en agglo plus de 10 ans après la construction...
Votre terrasse est tout de même assez large. Savez-vous si sur toute sa surface, jusqu'à l'extérieur côté terre, un drainage et un hérisson ont été posés ? Si non, l'humidité extérieure aurait pu, lentement, finir par migrer jusqu'aux murs, et le carrelage ne serait qu'une coïncidence.
Savez-vous comment a été faite la dalle (type de ciment et dosage ?) L'hypothèse du carrelage "asphyxiant" n'est valable que si la dalle était un peu "respirante". En gros si vous faites un carrelage en carreaux standards collés sur une dalle de chaux, vous allez la tuer. Alors que sur du béton, c'est (en gros) étanche sur étanche... sauf si votre béton avait des caractéristiques qui lui permettaient de gérer un peu l'humidité.
Ce qui me surprend, c'est les piliers. Ils sont coulés dans la dalle, eux, et ce n'est pas 1cm de carreaux qui a changé quelque chose ? Ils prennent l'humidité sous la dalle ?
A suivre. Cordialement à vous.
Pour répondre à votre dernière question, je pense que des trous dans les murs VS ne suffiront probablement pas, compte-tenu de ce que vous dites plus haut "oui, les accès au VS sont dégagés (j'en ai même rajouté un pour favoriser encore plus le courant d'air)". Est-il humide ? Quand il fait très froid, avez-vous de la condensation, voire du givre à la partie inférieure de sa dalle ? Si c'est une hypothèse "remontée dans les murs par capillarité", quelques trous ne résoudront rien à mon avis. Affaire à suivre...
Je voudrais repartir de l'hypothèse de SD en (6): "soit votre carreleur a neutralisé le drain par des actes inadaptés, mais je ne comprends pas ni pourquoi ni comment, soit il s'agit d'une coïncidence, et cette "révélation" d'humidité aurait eu lieu même sans carrelage. "
C'est effectivement ça le problème : les échelles de temps sont courtes. En gros 2 ans depuis la construction de la dalle, rien ne se passait encore, et 6 mois après le carrelage (ou, autre manière de voir, 2 ans 1/2 après la construction ?) l'humidité apparait. J'ai vu un cas de drainage insuffisant, où l'humidité est remontée dans les murs en agglo plus de 10 ans après la construction...
Votre terrasse est tout de même assez large. Savez-vous si sur toute sa surface, jusqu'à l'extérieur côté terre, un drainage et un hérisson ont été posés ? Si non, l'humidité extérieure aurait pu, lentement, finir par migrer jusqu'aux murs, et le carrelage ne serait qu'une coïncidence.
Savez-vous comment a été faite la dalle (type de ciment et dosage ?) L'hypothèse du carrelage "asphyxiant" n'est valable que si la dalle était un peu "respirante". En gros si vous faites un carrelage en carreaux standards collés sur une dalle de chaux, vous allez la tuer. Alors que sur du béton, c'est (en gros) étanche sur étanche... sauf si votre béton avait des caractéristiques qui lui permettaient de gérer un peu l'humidité.
Ce qui me surprend, c'est les piliers. Ils sont coulés dans la dalle, eux, et ce n'est pas 1cm de carreaux qui a changé quelque chose ? Ils prennent l'humidité sous la dalle ?
A suivre. Cordialement à vous.
04 janvier 2010 à 14:53

Bonjour,
Oui... et non. Il faut voir le contexte : allée de jardin ou butte de terre de 10 m de haut dans une pente à 60° ?
Oui... et non. Il faut voir le contexte : allée de jardin ou butte de terre de 10 m de haut dans une pente à 60° ?
04 janvier 2010 à 14:28

Complément à ma réponse : je n'avais pas fait attention au fait que vous êtes locataire. Ce qui change tout.
Les modifications que j'évoque pour rendre votre mur respirant sont du ressort du propriétaire.
Dans votre cas, il faudrait essayer déjà de rendre la ventilation/aération de cette pièce très efficace. A mon avis aucun revêtement "léger" ne résoudra ce problème (c'est une compresse sur une jambe de bois !).
Les modifications que j'évoque pour rendre votre mur respirant sont du ressort du propriétaire.
Dans votre cas, il faudrait essayer déjà de rendre la ventilation/aération de cette pièce très efficace. A mon avis aucun revêtement "léger" ne résoudra ce problème (c'est une compresse sur une jambe de bois !).
31 décembre 2009 à 12:15

Bonjour,
Le salpêtre est la réaction d'un matériau qui ne gère pas l'humidité (le mortier de ciment par exemple).
Dès lors, il ne faudrait pas "augmenter l'étanchéité", mais faire respirer cet ensemble.
En quel matériau sont constitués vos murs ? (le corps du mur, et les revêtements ou enduits de chaque côté).
Le salpêtre est la réaction d'un matériau qui ne gère pas l'humidité (le mortier de ciment par exemple).
Dès lors, il ne faudrait pas "augmenter l'étanchéité", mais faire respirer cet ensemble.
En quel matériau sont constitués vos murs ? (le corps du mur, et les revêtements ou enduits de chaque côté).
31 décembre 2009 à 12:09

Bonjour,
Est-ce que l'eau remonte vraiment dans cette cave ?
Déjà, je n'y ferais pas un sol en béton.
Est-ce que l'eau remonte vraiment dans cette cave ?
Déjà, je n'y ferais pas un sol en béton.
30 décembre 2009 à 14:55

Non, ce n'est pas grave, le bois travaille ; -) Vous aurez peut-être juste quelques fissures à colmater dans quelque temps, avec un mastic acrylique (vous pourrez peindre à volonté).
29 décembre 2009 à 17:51

Bonjour,
Normalement vous devriez avoir au moins 3 ou 4 cm. Mais prudence, on trouve de tout dans le bâtiment.
Les rails vont travailler en "cisaillement" (poussées horizontales), vous pourriez donc mettre des "chevilles" très courtes. Ou même une fixation par adhésifs double face spéciaux. Ou les deux combinés.
Normalement vous devriez avoir au moins 3 ou 4 cm. Mais prudence, on trouve de tout dans le bâtiment.
Les rails vont travailler en "cisaillement" (poussées horizontales), vous pourriez donc mettre des "chevilles" très courtes. Ou même une fixation par adhésifs double face spéciaux. Ou les deux combinés.
29 décembre 2009 à 11:30

Bonjour,
Si j'ai bien compris, vous auriez juste un jambage à combler. Vous pouvez par exemple prendre des morceaux de parpaings de la bonne largeur, accolés au mur existant avec du mortier.
A ajuster selon votre isolation pour éviter les ponts thermiques.
Si j'ai bien compris, vous auriez juste un jambage à combler. Vous pouvez par exemple prendre des morceaux de parpaings de la bonne largeur, accolés au mur existant avec du mortier.
A ajuster selon votre isolation pour éviter les ponts thermiques.
26 décembre 2009 à 23:03

Bonjour,
Je suis d'accord avec Marie pour le fait qu'il vous faut demander d'urgence une expertise, et ne pas poursuivre les travaux.
A mon avis, rien ne peut consolider un mur dont les agglos ont été montés avec du sable !
Un additif avait-il été mis dans ce mortier ? Si le mortier n'a pas durci après quelques jours de températures positives, à mon avis c'est râpé ! Vous n'avez pas de chance.
Je suis d'accord avec Marie pour le fait qu'il vous faut demander d'urgence une expertise, et ne pas poursuivre les travaux.
A mon avis, rien ne peut consolider un mur dont les agglos ont été montés avec du sable !
Un additif avait-il été mis dans ce mortier ? Si le mortier n'a pas durci après quelques jours de températures positives, à mon avis c'est râpé ! Vous n'avez pas de chance.
23 décembre 2009 à 23:03

Bonjour,
Il y a 2 problèmes à résoudre à mon avis :
- comment gérer les fondations, vous risquez de vous retrouver plus bas qu'elles ?
- votre sol de garage actuel est-il une dalle sur sol ? Si oui, elle n'est probablement prévue pour se retrouver en l'air. Il faudrait dans ce cas passer, par dessous, une structure porteuse.
En fait, il me semble presque plus simple et moins onéreux de creuser un garage (enterré)à côté de votre maison (s'il y a la place).
Il y a 2 problèmes à résoudre à mon avis :
- comment gérer les fondations, vous risquez de vous retrouver plus bas qu'elles ?
- votre sol de garage actuel est-il une dalle sur sol ? Si oui, elle n'est probablement prévue pour se retrouver en l'air. Il faudrait dans ce cas passer, par dessous, une structure porteuse.
En fait, il me semble presque plus simple et moins onéreux de creuser un garage (enterré)à côté de votre maison (s'il y a la place).
23 décembre 2009 à 13:59

Bonjour,
Si vous avez du salpêtre ici, c'est que votre gaine a été montée au ciment artificiel ? Si c'est ça (et même si c'est pas ça d'ailleurs) je vous conseille vivement le tubage inox, car sinon, il faudrait doubler votre conduit et ça va être aussi cher et moins sécuritaire.
Si vous avez du salpêtre ici, c'est que votre gaine a été montée au ciment artificiel ? Si c'est ça (et même si c'est pas ça d'ailleurs) je vous conseille vivement le tubage inox, car sinon, il faudrait doubler votre conduit et ça va être aussi cher et moins sécuritaire.
21 décembre 2009 à 10:31

Bonjour,
Je reviens ici, en suivant en parallèle l'évolution de votre sujet dans le forum litiges ; -)
L'hypothèse de SD est à priori écartée... quoique... car ces problèmes d'humidité sont un peu vicieux avec nos matériaux "modernes" non respirants. Donc pour aller au bout, vous pourriez essayer de serpiller régulièrement, et de créer une ventilation dans ce local, pour observer ce qui se passe.
Par ailleurs, MD, - que je salue cordialement, et dont j'apprécie énormément le remarquable travail de juriste dans le forum litiges - a pris sa casquette technique et vous propose une idée très intéressante. Si mon histoire de serpillère ne donne rien de concluant, vous pourriez sans doute, à la disqueuse, dégager délicatement un carreau ou deux à l'endroit le plus inondé, et observer ce qui se passe dessous, avant de tout creuser.
Revenez nous voir, on ne va pas lâcher le morceau ; -)
Cordialement à tous.
Je reviens ici, en suivant en parallèle l'évolution de votre sujet dans le forum litiges ; -)
L'hypothèse de SD est à priori écartée... quoique... car ces problèmes d'humidité sont un peu vicieux avec nos matériaux "modernes" non respirants. Donc pour aller au bout, vous pourriez essayer de serpiller régulièrement, et de créer une ventilation dans ce local, pour observer ce qui se passe.
Par ailleurs, MD, - que je salue cordialement, et dont j'apprécie énormément le remarquable travail de juriste dans le forum litiges - a pris sa casquette technique et vous propose une idée très intéressante. Si mon histoire de serpillère ne donne rien de concluant, vous pourriez sans doute, à la disqueuse, dégager délicatement un carreau ou deux à l'endroit le plus inondé, et observer ce qui se passe dessous, avant de tout creuser.
Revenez nous voir, on ne va pas lâcher le morceau ; -)
Cordialement à tous.
18 décembre 2009 à 09:21
